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Bibliothèque La Lignée

Dans Bajazet, Racine plonge ses personnages dans un huis clos duquel nul ne peut espérer sortir indemne. Le lecteur y découvrira les dédales mystérieux du sérail et de ses intrigues : Roxane, la sultane, fomente un coup d'État orchestré par le vizir Acomat. En réalité, elle veut mettre sur le trône l'élu de son cœur, Bajazet, le frère du sultan, son époux. Mais Bajazet en aime une autre, et doit taire cet amour... L'approche proposée ici aide l'élève à apprécier la poésie de la langue racinienne et cherche à lui faire comprendre le poids des mots. C'est que, dans Bajazet, la parole comporte certains risques... Elle peut même tuer.

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Folie, guerre, avortement, problèmes de couples, préjugés, vieillissement, jalousie, peur, solitude, intolérance : il est question de tout cela dans les récits brefs de Maupassant, mais aussi de la beauté de la nature, de l'émerveillement devant la vie qui naît, de l'amitié, de la compassion, du désir amoureux… Ces sujets toujours actuels, Maupassant les aborde dans des histoires rondement menées, tout en esquissant en quelques traits de plume des portraits saisissants de paysans et de petits-bourgeois qui pourraient bien être nos contemporains. Car si Maupassant est un conteur habile, il sait aussi donner à voir et à ressentir. Ce choix inédit de textes, étalés sur plus de dix ans, donne un bon aperçu du talent varié d'un des écrivains français les plus lus dans le monde.

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Frondeur, bretteur, harangueur, voici Cyrano de Bergerac, personnage du XVIIe siècle, propulsé héros du XIXe siècle par Edmond Rostand. Dès la première, la pièce connaît un succès foudroyant, et la verve de Cyrano ne s'est pas démentie depuis. Mais ce héros blessé qui se cache sous l'identité d'un autre, de peur d'affronter la réalité, ne nous berne pas. Sa fragilité n’a d'égale que son panache. L'élève découvrira ici quel est le poids du sacrifice de Cyrano, comment les mots, qui auront toujours été son arme de prédilection, l'enfermeront dans un mutisme qui aura raison de lui.

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Voici cinquante fables de Jean de La Fontaine, illustrant la variété thématique et formelle de l'œuvre ; des fables connues, méconnues et moins connues, sur des sujets comme l'argent, la ruse, les apparences, le désir de plaire, la suffisance, mais aussi l'amitié, la naïveté, la liberté, l'évasion, le goût de vivre. Leçons de lucidité, de rêve et de vie.

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On ne sort pas indemne d'une lecture de Balzac : 2500 personnages traversent son œuvre, un univers énorme, foisonnant. Un auteur qui s'empare de son lecteur, le transforme à jamais. Un risque à courir ! Paris sous la Restauration. Trois hommes et une femme. Quatre personnages dont la Fatalité transformera le destin : Ferragus, chef tout-puissant d'une société secrète ; le baron de Maulincour, jeune noble désœuvré ; Jules Desmarets, agent de change fortuné ; Clémence, jeune et belle, autour de qui gravitent ces trois hommes. Tout cela dans un Paris mythique, beau et surtout cruel. Court récit, Ferragus est néanmoins une œuvre puissante, à la fois roman policier et roman noir, où l'apparence est souvent trompeuse et où la vérité n'est pas toujours là où l'on croit la trouver. La société en mutation que Balzac y décrit ressemble étrangement à celle d'aujourd'hui.

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Conflits de générations, impuissance et désespoir de jeunes amoureux incompris, sentiments de révolte face à un père obsédé par l'argent : voici quelques enjeux de L'Avare. Molière a bâti ici une comédie dans laquelle s'illustrent différents « caractères » : l'ingénue (Mariane), le fils prodigue (Cléante), l'honnête homme (Anselme), le valet rusé et indispensable (La Flèche), l'entremetteuse (Frosine), l'homme à tout faire (Maître Jacques), etc. Toutefois, c'est le personnage d'Harpagon — vieillard acariâtre, rétrograde, égoïste, méchant — qui domine la pièce : son avarice, poussée jusqu'au délire, empoisonne les relations humaines et contamine ses proches en les poussant à mettre au jour des aspects peu sympathiques de leur personnalité. Et le talent de Molière fera de toute cette noirceur une comédie drôle et enlevée où les bons triompheront du méchant !

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L’École des femmes est à inscrire dans la lignée des pièces de théâtre qui font date, au même titre que Le Cid de Corneille ou Hernani d’Hugo : profondément novatrice, la pièce bouleverse les habitudes et s’impose comme la première grande comédie du théâtre français. Mais ce qui lui vaut son succès aujourd’hui, ce n’est pas tant sa forme que ses thèmes intemporels. L’éveil d’Agnès à l’amour et à la vie, pourrait-on dire, les droits des femmes, l’échec de l’autorité aveugle, etc. permettent au spectateur — et au lecteur — contemporain de s’identifier aux personnages à la fois tragiques et comiques, et d’apprécier leur complexité.

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La Double Inconstance nous convie à une expérience fascinante : qu’adviendra-t-il des deux paysans amoureux, Arlequin et Silvia, entraînés malgré eux à la cour ? Seront-ils rompus à ses usages ? Leur naturel triomphera-t-il ? Car c’est bien de naturel qu’il s’agit dans le théâtre de Marivaux, celui-là même qui fait réfléchir le Prince sur son autorité, sur les limites du pouvoir qu’il peut exercer sur son peuple. Le jeu de la séduction, les cœurs qui s’éveillent à l’amour, l’étonnement même de se sentir amoureux bousculent les deux paysans. Mais quelle est la véritable inconstance ? Qui a été trompé ? Marivaux nous dit que la nature humaine est complexe et que le sentiment amoureux résiste mal à la pression sociale.

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